Parce que nous, les professionnels de santé en addictologie, avons un vrai besoin de renfort.

En France, l’offre de soins en addictologie est insuffisante :  les délais sont trop longs (4 à 6 mois pour avoir un 1^er RDV) générant un absentéïsme croissant qui aggrave encore les délais.

Or les besoins sont énormes : 

• 25% des français sont fumeurs quotidiens, 
• 25% d'adultes  sont en mésusage d'alcool (consommations trop fréquentes ou trop importantes ou mal maîtrisées),
• 11 % d’usagers de cannabis,
• 5% de joueurs à risques,
• 17% de patients souffrants de troubles du comportement alimentaire… 

Ces constats requièrent une évolution du parcours de soin en addictologie. 

Or toutes les étapes de la relation d’aide ne nécessitent pas une formation initiale médicale pour proposer l’accompagnement et l’aide relationnelle alliant éducation thérapeutique, empathie, entretien motivationnel, thérapies brèves… Notre équipe d’addictologues et tabacologues libéraux a travaillé à la création d’une nouvelle génération de thérapeutes, qualifiée de « chainon manquant » en addictologie. 

Entre les professionnels de santé surchargés et les patients manquant de ressources, ce nouvel interlocuteur pourra proposer un soutien prégnant motivationnel, éducatif et comportemental et adapter le parcours aux difficultés rencontrées grâce à des interventions plus rapprochées. 

Le professionnel de santé pourra faire le bilan diagnostic initial  à J0 et initier la stratégie puis déléguer le suivi motivationnel tout en gardant son rôle de chef d’orchestre avec un contrôle mensuel de la stratégie notamment médicamenteuse.

Par exemple en tabacologie, le thérapeute pourra assurer l’indispensable suivi motivationnel à J4, J8, J14, J21. 

Ainsi, l’Académie d’Addictologie ouvrira ses portes pour l’année scolaire 2023/2024 pour former la première promotion de Tabacothérapeutes et d’Addictothérapeutes respectivement en 2 et 3 ans post-bac. Acteurs de prévention, de RBIP (repérage précoce et intervention brève) et réduction des risques, ils permettront de co-construire des parcours sur mesure avec un suivi rapproché, sous la supervision des professionnels de santé. 

Parce qu’il y a un réel besoin des patients en errance sur leur problématique addictive et une souffrance des professionnels de santé surchargés.

La création de ce nouveau métier répond à la nécessité d’innovation et d’évolution du système de santé et a été jugé éligible dans le cadre du programme France 2030.

L’actualité le prouve : les patients (de l’anonyme aux célèbrités, en passant par les réseaux et cartels)

Notre école a donc pour ambition d’optimiser l’accessibilité des soins et le suivi en addictologie en secteur libéral, hospitalier ou associatif. La création de cette nouvelle compétence sera précieuse pour nos patients, soutenante pour nos soignants et un vivier de nouvelles ressources pour nos institutions et secteurs en désertification.

Ces nouveaux acteurs du soin seront également formés aux télé-entretiens : en proposant des interactions possiblement dématérialisées, ils pourront répondre aux exigences géographiques des usagers éloignés et aux contraintes temporelles des actifs débordés.

Parce que vous souhaitez vous investir avec nous contre un fléau international ! 

• Chaque année, le tabagisme est responsable de 75 000 morts en France et de 8 millions de morts dans le monde.

• L’alcool génère pour sa part 49 000 morts par an en France sans compter les dommages collatéraux : 13% des accidents de la route, 50% des violences congugales !!! Il affecte terriblement non seulement le patient victime de son addiction mais ses proches, ses parents et ses enfants, soit 3 générations abimées par patient en grande difficulté !
  
  
  

Parce que vous souhaitez vous engager contre la principale épidémie pédiatrique.

Savez-vous que le tabagisme est aujourd’hui considérée comme une pandémie pédiatrique ? 

Pandémie parce qu’à l’instar de la Covid 19, le tabagisme est une maladie qui se diffuse dans le monde entier et qui, elle, ne s’attaque pas principalement aux séniors mais aux plus jeunes : les collégiens ! 

L’âge moyen de consommation de la 1ère cigarette est de 14,4 ans et souvent dès l’entrée au collège (soit en moyenne 11 ans). En effet, l’industrie du tabac et sa communication cible les 11-16 ans. L’enjeu est de prendre les cerveaux encore malléables dans leurs filets dès le plus jeune âge, ce qui leur assure compte-tenu du degré hautement addictogène des produits, une rentabilité à très long terme ! 

En effet, 80% des jeunes fumeurs occasionnels deviendront fumeurs quotidiens. Quel vivier pour les lobbys du tabac !

Sinon, pourquoi les puffs proposeraient-elles et communiqueraient-elles majoritairement sur les couleurs flashy et des arômes malabar, fraise givrée ou bonbons, qui sont quasiment exclusivement consommées par les adolescents et très jeunes adultes.

Savez-vous que l’industrie du tabac exploite et expose les enfants dans les pays producteurs de tabac ?

Rejoignez l’académie d’Addictologie pour mener des actions de grande envergure contre le tabac pour protéger les enfants du monde entier de l’explotation du tabac et de nos pays industrialisés de leurs conséquences.

S’engager à la source, c’est diminuer le nombre de fumeurs et aller vers la « Génération 2030 » sans tabac, le seul moyen d’arrêter d’alimenter ce cercle vicieux

Parce que vous souhaitez vous engager pour sauver la planète.

Savez-vous que l’OMS tire une sonnette d’alarme contre le tabac ?

Dans un communiqué de presse en 2022 à Genève, Le rapport de l’OMS intitulé : « Le tabac : un poison pour notre planète (en anglais) » souligne que l’empreinte carbone de l’industrie qui provient de la production, de la transformation et du transport du tabac équivaut à un cinquième du CO2 produit par l’industrie du transport aérien commercial chaque année, contribuant ainsi au réchauffement climatique.  

« Les produits du tabac représentent les principaux déchets sur la planète, et contiennent plus de 7 000 produits chimiques toxiques, qui pénètrent dans notre environnement lorsqu’ils sont jetés. Environ 4500 milliards de filtres à cigarettes polluent nos océans, nos fleuves, nos trottoirs, nos parcs, nos sols et nos plages chaque année », a déclaré le D^r Ruediger Krech, Directeur du Département Promotion de la santé à l’OMS.